chantoir

● chantoir nom masculin En Belgique, aven de petite taille.

chantoir ou chantoire

n. m. ou f. (Belgique) Syn. de bétoire.

⇒CHANTOIR, subst. masc.

Région. (Belgique). [Dans certaines zones calcaires] Entonnoir où se perd l'eau d'un ruisseau qui resurgit plus loin :

• On rencontre le ruisseau de Minières qui, traversant la route, se dirige vers les rochers de gauche et s'engouffre dans un chantoir assez vaste creusé dans la paroi calcaire au milieu de pierres amoncelées.

E. RAHIR, L'Amblève et l'Ourthe, Bruxelles, 1909, p. 67.

Prononc. :[]. Étymol. et Hist. Ca 1280 chantore (Arch. de l'Etat de Liège : polypt. des Pauvres-en-Ile ds B. de la Comm. [belge] de Topon. et Dial., t. 43, p. 127); 1547 chantoire (Arch. de la Cour d'Esneux, ibid., t. 28, p. 272). Empr. au wallon liég. , masc. dér. à l'aide du suff. -atoriu (> fr. -oir) du verbe tchanter (chanter).

chantoir [ʃɑ̃twaʀ] n. m.

ÉTYM. 1547, n. f.; mot wallon, de chanter, tchanter, d'où, en wallon, tchantwèr.

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♦ Régional (Belgique) et géogr. Orifice, en terrain calcaire, par où s'engouffre un cours d'eau qui réapparaît plus loin. || Ce qui distingue le chantoir de la bétoire, c'est la résurgence du cours d'eau souterrain.

1 Et je vis le pauvre sotai(gnome) aller se briser contre les rochers aigus du chantoir d'Adseux. Le torrent impétueux, qui se perdait sous terre avec fracas, l'entraîna (…)

M. La Garde, le Val de l'Amblève, Le dernier soltai de la grotte de Remouchamps (1858).

2 On ne peut épuiser le caractère légendaire de ce pays de cavernes, de chantoirs et d'eaux vives.

Lancelot, Nuées orageuses, in le Soir, 25 avr. 1983.

Encyclopédie Universelle. 2012.